Lima,7-9 juillet

Après Nasca, nous avons pris un bus pour Lima. La seconde impression à l'arrivée dans la capitale péruvienne a été identique à la première impression: que cette ville est laide! Une capitale sans âme et sans charme, dont les beaux immeubles s'encrassent et tombent en ruine. Heureusement, deux points positifs: (a) Jérôme et Manuela (nos copains de l'Ile de Pâques) s'y trouvaient en même temps que nous et (b) c'était la période des soldes. Comme nous étions tous les quatre arrivés à un stade où nous en avions un peu assez des visites, nous nous sommes contentés d'aller voir les ruines de  Huaca Pucllana (un empilement de bâtiments administratifs pré-incas, construits en petites briques d'argile) où nous avions tous la flemme d'écouter les explications - pourtant intéressantes-du guide. Nous avons surtout passé du temps à chercher un restaurant qui n'existait plus, trainé dans des restaurants et bu des cocktails. Bref, une petite mise en jambe afin de nous préparer au genre d'activités que nos avons prévues à Cuba. Comme c'était les soldes, j'en ai profité pour m'acheter un jean. Je mentionne ceci car il s'agit d'un de mes plus grands bonheurs de ce voyage. En effet,  j'en suis arrivée au stade où je préfèrerais me vêtir d'un empilement de jupes boliviennes plutôt que porter encore  mon infâme pantalon de randonnée Quechua. Comme tout le monde me pose la question, je résumerai ainsi notre état d'esprit à 13 jours du retour: nous resterions bien encore un peu en vacances mais chez nous, avec le confort, l'hygiène et la bonne bouffe (parce qu'il ne faut pas croire les gens qui racontent que la gastronomie péruvienne est fantastique: ça reste de la grosse tambouille à base de sauces grasses pas raffinées, de patates et de riz. Quant au Ceviche, on parle bien de charpie de poisson trop citronnée?).

A présent nous sommes à Cuba, où l'accès à Internet est très compliqué.