Salta, le 22 mai: la quebrada de Cafayate
Après un vol sans encombre entre Iguazu et Salta, lors duquel Charles a néanmoins failli laisser son téléphone dans l'avion (après le couteau-suisse sauvé de justesse...), nous sommes arrivés à notre petite auberge de jeunesse, charmante avec son grand patio, relativement calme, mais péniblement reliée à l'Internet. Alors que je cherchais désespérément à me connecter, questionnant dans un espagnol plus qu'approximatif le réceptionniste sur mes chances d'y parvenir, j'ai fait la connaissance d'Anna qui rencontrait les mêmes difficultés. Le lendemain, nous avons loué une voiture, avec elle et sa compatriote Alice, pour parcourir la route 68, à travers la Quebrada de Cafayate. De cette très bonne journée, je peux dire que les paysages étaient magnifiques et que malheureusement les photos ne leur rendent pas justice, que la Garaganta del Diablo est assez casse-gueule même si l'on se conforme à l'interdiction d'y grimper ave des tongs, et que les lamas se comportent comme des poneys mais puent plus fort. Le soir nous avons dîné avec nos deux comparses belges et deux français avec qui elles avaient loué une voiture les jours précédents. La soirée s'est terminée dans un bar où jouait un petit groupe local fort sympathique (du moins certainement pour les gens qui étaient moins fatigués que moi et plus loin de l'ampli). Nous retiendrons notamment de cette soirée qu'à Toulouse, certaines personnes ont une curieuse façon de casser des glaçons (la méthode aurait d'après moi pour origine et/ou conséquence des problèmes au cerveau) et une bien curieuse façon d'enseigner aux autres comment s'y prendre.